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Prisons sans barreaux, détenus sans menottes, gardes souriants se liant d’amitié. Les prisons ouvertes et «humanisées» pourraient quasiment passer pour des lieux de villégiature. Mais pourquoi avoir adopté ce modèle? Favorise-t-il la réhabilitation et un risque moindre de récidive chez les criminels? Plusieurs exemples semblent le prouver.
Un texte de Justine Aubry – Dossier Justice
Construite en 2010, la prison norvégienne de Halden, surnommée «la plus humaine du monde», fonctionne selon le principe d’une incarcération ouverte appuyée par une «humanisation des pratiques carcérales». Ce système est aujourd’hui utilisé dans d’autres centres de détention à travers la Scandinavie. En Finlande, ce type de prisons existe depuis le milieu des années 1930. Plusieurs principes ont semé le doute dans l’esprit des défenseurs d’un système rigide: absence de cellules et de barbelés, prisonniers sans menottes et gardes sans armes.